Madame, Monsieur En tant que représentants du personnel, nous avons été informés de plusieurs dysfonctionnements et comportements inacceptables au sein du service logistique. Un nombre important de collaborateurs nous ont fait remonter qu’un climat de « terreur », d’intimidation, de menace, de chantage, d’humiliation, de harcèlement et d’agression verbale sont monnaie courante de la part de la hiérarchie (direction) ou de personne extérieur au service. Dans le cadre de notre mandat, nous nous sommes rendus jeudi 11/05/2023 à 14h00 au Service Logistique situé rue Yves TOUDIC à Vénissieux. Nous avons pris le temps de rencontrer les collaborateurs durant leur pause repas (débadgée), afin de les entendre et de constater les faits. A notre arrivée, nous avons, comme le permet la loi, demandé à rencontrer les collaborateurs dans un endroit acceptable. Il nous a été proposé d’aller dans la partie bureau afin de ne pas déranger l’ensemble des collaborateurs présents ce jour-là. A notre arrivée, nous avons constaté que Mr ****** et Mme ******** étaient présents. Nous leur avons expliqué que l‘on souhaitait se réunir avec les collaborateurs dans un endroit où l’on ne dérangerait pas l’activité. Mme********, nous a indiqué qu’ils avaient bientôt terminé et qu’elle libérerait le bureau dans 5 min. Nous avons décidé d’attendre et de repasser 10 minutes plus tard. Mme ******* nous indique qu’elle n’a toujours pas terminé et que cela prendrait encore 2 min. Nous attendons encore 5 min, puis nous lui disons qu’elle ne respecte pas le temps qu’elle nous indique et que le mieux serait de nous donner un temps plus réaliste afin de savoir si nous attendons encore ou pas. Sur un ton agacé, elle nous dit « vous n’avez qu’à aller ailleurs ». Nous nous sommes donc rendus au niveau de l’entreposage flaconnage pour discuter. Après une bonne demi-heure, Mr Bassem MIRI directeur notamment du service logistique arrive sur place. Ce monsieur se dirige vers nous, et sans même nous demander qui nous sommes et pourquoi nous sommes là, nous propose d’aller dans le fameux bureau pour discuter. Arrivés sur place, nous constatons que Mme ******* n’est plus là. Que Mme ******* alerte Mr MIRI de notre présence ne nous pose aucun problème. Mais qu’elle nous empêche de pouvoir discuter avec les collaborateurs en faisant en sorte que nous n’ayons pas de lieux appropriés pour échanger avec ces derniers est problématique. De plus, lorsque Mme ******** à quitté les lieux, elle n’a même pas pris la peine de nous en informer. Nous vous rappelons, que les représentants du personnel ont toute légitimité de rencontrer les collaborateurs et ce même sur leur poste de travail, à condition de n’occasionner aucune gêne. Toutes ces conditions étaient remplies de notre côté car les collaborateurs étaient débadgés (pause repas) et avaient quitté par conséquent leur poste de travail. Nous vous rappelons également que toute action empêchant des représentants du personnel de rencontrer les collaborateurs dans le cadre de la législation en vigueur est considérée comme un « délit d’entrave » et est punissable d’une amende de 7500 euros. Si récidive, la peine sera plus importante. Merci donc de rappeler aux personnes concernées, de bien tenir compte de ces éléments. Nous souhaitons pouvoir exercer notre mandat dans les meilleures conditions et en toute sérénité. Nous vous enverrons très prochainement notre rapport concernant l’ensemble des éléments relevés sur place ce jour-là. Ceux-ci sont suffisamment graves pour que ce rapport soit remis également à l’inspection du travail. En fonction des réponses qui seront apportées à la suite de ce rapport, nous étudierons avec les collaborateurs concernés la possibilité de saisir la juridiction compétente. Nous vous remercions par avance pour toute l’attention que vous apporterez à cet email. Cordialement Section Syndical CFE-CGC Souhaiel ARGOUBI Représentant Section Syndicale CARSO-LSEHL |